idf-soldiers-bring-home-israeli-hostage-andrey-kozlov-rescused-from-central-gaza-in-2024-credit-ilia-yefimovich-picture-alliance-dpa-ap-images.

Tout au long des deux années de guerre entre Israël et le Hamas, des accusations de “génocide” ont été lancées à l’encontre d’Israël par de nombreuses sources, y compris des fonctionnaires des Nations unies et d’éminents dirigeants mondiaux. Un exemple récent est la résolution de l’International Association of Genocide Scholars (IAGS), qui s’est révélée être une tentative honteuse et secrète d’une petite clique d’antisémites au sein de l’organisation pour duper le monde sous de faux prétextes académiques. Cette utilisation insouciante de l’accusation de génocide contre l’État juif menace de saper les précieuses garanties établies par le droit international contre ce plus grand des crimes, et révèle également les motifs trompeurs de ceux qui cherchent à calomnier Israël.

Le génocide est à juste titre appelé le “crime des crimes”. Il est défini dans la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide (1948) comme des actes commis “dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel”. L’exigence centrale est l’intention spécifique (dolus specialis) d’éradiquer un groupe protégé simplement pour ce qu’il est.

Cette définition a été formulée au lendemain de l’Holocauste, lorsque le régime nazi a cherché à exterminer systématiquement le peuple juif en Europe. Depuis, elle a été appliquée juridiquement à des tragédies aussi horribles que les massacres généralisés au Rwanda, en Bosnie et au Darfour. Ainsi, le concept juridique de génocide est délibérément défini en termes précis et étroits afin de le protéger contre les abus frivoles ou politisés.

Pourtant, de nos jours, nous voyons de plus en plus souvent les accusations de “génocide” brandies comme une arme rhétorique dans le discours mondial, en particulier à l’encontre d’Israël. Cette dilution de la signification fondamentale du génocide est un affront à la fois à l’histoire et aux véritables victimes de ce crime odieux.

Pour le peuple juif, les accusations de génocide à l’encontre d’Israël ont une double signification encore plus profonde. Ces accusations ne sont pas seulement manifestement fausses, elles constituent une douloureuse inversion de la souffrance juive lors de l’Holocauste, banalisant cette immense catastrophe tout en transformant les Israéliens en nazis.

Pour les raisons suivantes, nous avons conclu que l’accusation de génocide à Gaza ne s’applique pas à Israël :

  1. Absence d’intention génocidaire spécifique :  La Convention sur le génocide de 1948 exige une intention claire de détruire un peuple. Il n’existe aucune preuve crédible démontrant qu’Israël cherche à éradiquer tous les habitants de Gaza, mais son intention est plutôt de vaincre la milice terroriste interdite du Hamas, qui a déclenché le conflit actuel en perpétrant le massacre généralisé d’Israéliens et en enlevant des otages le 7 octobre 2023.
  2. La guerre s’arrête avec la libération des otages :  Israël a clairement indiqué que la guerre pourrait prendre fin demain si le Hamas libérait les derniers otages israéliens, acceptait de désarmer et renonçait à contrôler la bande de Gaza. Les génocides ne s’arrêtent pas avec de telles ouvertures de paix.
  3. Les FDI avertissent les civils avant les frappes et facilitent les évacuations :  L’armée israélienne a toujours diffusé des messages d’avertissement avant les frappes ciblées, notamment par le biais de SMS, d’appels téléphoniques, de dépliants largués par avion et de plateformes de médias sociaux en ligne, et a facilité l’évacuation des civils. Ces mesures sont incompatibles avec une campagne de génocide.
  4. Le rôle de la communauté internationale dans le confinement des habitants de Gaza sur le champ de bataille :  L’augmentation du nombre de morts à Gaza est inquiétante pour tout le monde, mais on ne peut pas tout mettre sur le dos d’Israël. En fait, la communauté internationale porte une part de responsabilité dans cette situation en insistant massivement pour que tous les civils palestiniens de Gaza restent sur le champ de bataille, au lieu d’être autorisés à l’évacuer pour se mettre à l’abri. Cet acte sans précédent dans l’histoire de la guerre moderne n’a fait que compliquer les efforts d’Israël pour affronter et vaincre le Hamas, dont la stratégie délibérée consiste à exploiter la population de Gaza comme bouclier humain.
  5. Aide médicale et évacuation d’enfants à l’étranger :  Israël a coordonné l’évacuation de centaines d’enfants palestiniens atteints de maladies graves vers Abu Dhabi, l’Italie et d’autres pays pour qu’ils y soient soignés.
  6. L’échelle et la méthodologie ne sont pas représentatives des objectifs de destruction :  Les pertes civiles sont tragiques, mais les méthodes d’Israël – frappes de précision, avertissements préalables – contrastent fortement avec l’extermination aveugle qui définit le génocide.
  7. Statut juridique complexe et affaire pendante devant la CIJ : la Cour internationale de justice délibère actuellement sur l’accusation de génocide portée contre Israël et n’a jusqu’à présent ordonné à Israël de prévenir la possibilité d’un génocide qu’à titre de mesure provisoire. Il ne s’agit pas d’une décision définitive et l’affaire est toujours en cours.
  8. Principales conclusions des gouvernements et nouvelles réfutations des chercheurs :  Certains gouvernements, dont le Royaume-Uni, ont soigneusement pesé les preuves et sont parvenus à la conclusion qu’Israël ne commet pas de génocide à Gaza. En outre, des études indépendantes contestent les accusations de génocide en révélant des données erronées sur les victimes et l’absence de preuves d’une politique de ciblage systématique.
  9. Israël facilite les livraisons de nourriture et d’aide : Loin d’affamer les habitants de Gaza, Israël a coordonné des flux d’aide massifs. Depuis le 7 octobre, 300 à 320 camions d’aide sont entrés en moyenne chaque jour dans la bande de Gaza par le point de passage israélien, transportant de la nourriture, des médicaments et des fournitures. Plus récemment, la Fondation humanitaire de Gaza, gérée par les Israéliens et les Américains, a distribué 1,2 million de repas par jour. Israël a également permis le raccordement à l’eau et à l’électricité de la principale usine de dessalement d’eau de Gaza. Ces actions sont, là encore, incompatibles avec une intention génocidaire.
  10. La population de Gaza ne diminue pas : Malgré des milliers de morts, la population globale de Gaza n’a pas diminué depuis le 7 octobre, et des dizaines de milliers d’enfants sont nés pendant la guerre. Cette réalité démographique contredit les affirmations d’une campagne d’extermination.

Contrairement à Israël, le Hamas a des intentions génocidaires claires
En revanche, le Hamas ne se contente pas d’adopter un comportement génocidaire, il proclame ouvertement ses intentions génocidaires. La charte du Hamas accuse le peuple juif de chercher à contrôler le monde, qu’il considère comme le destin légitime des seuls musulmans, et les Juifs sont donc considérés comme un ennemi implacable. La charte du Hamas affirme toujours dans sa version arabe qu’il est de leur devoir religieux de détruire le peuple juif en raison de la guerre perpétuelle qui existe entre les musulmans et les juifs jusqu’au jour du jugement dernier. En fait, la charte cite expressément les premiers hadiths (traditions) islamiques déclarant que la victoire sur les Juifs est une condition préalable à la fin des temps. Le Hamas considère en fait les massacres du 7 octobre comme une réalisation partielle de ce hadith. C’est pourquoi les responsables du Hamas ont juré de répéter ces attaques encore et encore – une menace qui doit être considérée à la lumière de cette sombre vision apocalyptique.

Les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre, notamment les viols, les meurtres, les tortures et les enlèvements, découlent d’une idéologie génocidaire. En outre, leur stratégie consistant à utiliser des civils palestiniens comme boucliers humains révèle à quel point le Hamas a adopté une culture de la mort, allant jusqu’à sacrifier son propre peuple pour faire avancer sa cause diabolique.

Conclusion
Le concert d’accusations selon lesquelles Israël commet un génocide à Gaza s’effondre sous l’effet d’un examen attentif et objectif. En vérité, il ne s’agit que d’une nouvelle accusation dans la longue litanie des calomnies contre l’État et le peuple juifs. La guerre à Gaza est très intense, compliquée et stressante pour toutes les personnes impliquées, notamment en raison de la présence d’otages israéliens détenus par le Hamas dans un vaste réseau de tunnels terroristes. Mais en émettant des avertissements avant les frappes, en facilitant l’aide humanitaire et en offrant la paix en échange de la libération des otages, le comportement d’Israël est incompatible avec une intention génocidaire. Ces faits contrastent fortement avec le Hamas, dont la charte fondatrice, la rhétorique et les actions visent ouvertement l’anéantissement du peuple juif.

La communauté internationale doit reconnaître cette dure réalité, plutôt que de confondre les victimes avec les agresseurs, et doit faire face à la campagne de génocide délibérée lancée par le Hamas.

Photo : Des soldats de l’armée israélienne ramènent l’otage israélien Andrey Kozlov secouru dans le centre de Gaza en 2024 (Credit-Ilia Yefimovich-picture-alliance-dpa-AP Images)